Je veux une vie en forme d’arête
© Encore Bravo
interprètes _ Vincent Poirier, Nicolas Rivals
guitare _ Freddy CHarlou
propos
Au centre de tout, au départ : l’oeuvre de Boris Vian ! (une toute petite partie).
Dans la salle : des chaises, une ambiance musicale, festive, irrévérencieuse (un peu) et peu sérieuse (vraiment très peu). Assis sur un tabouret, Freddy Charlou avec sa guitare manouche sur les genoux. Et deux comédiens, Vincent Poirier et Nicolas Rivals. Le programme que nous avons préparé repose sur une alternance de standards incontournables du grand Boris et de chansons moins célèbres, inconnues ou oubliées, mais aussi des textes, des poèmes. Boris Vian donc ! Boris Vian écrivain, jazzman, ingénieur, trompettiste, chroniqueur et poète. Fou de la vie. Mais aussi ses doutes, ses ombres, ses paradoxes et sa peur de mourir. Notre spectacle de moins d’une heure s’essaie à suivre cet homme dans les méandres haletants de sa propre vie, et dans ceux d’une époque chaotique qui ressemble étrangement à la nôtre parfois. Un homme qui a toujours refusé les stéréotypes, les attitudes dictées par l’extérieur, le mensonge et la bêtise. Un homme dont on mesure, chaque jour un peu plus, l’étonnante modernité.
partenaires _ théâtre de Coutances – scène conventionnée, département de la Manche, communauté de communes Coutances Mer et Bocage
Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams
traduction française de Jean-Michel Déprats
© Ludivine Mabire
mise en scène _ Vincent Poirier
avec _ Sarah Auvray, Louiza Bentoumi, Rodolphe Dekowski, Isabelle Quantin, Nicolas Rivals, Vincent Poirier, Noé Bennehard
scénographie _ Charles Altorffer
construction décor _ Mathieu Delangle
costumes _ Annaig Le Cann
création lumière _ Olivier Bourguignon
création sonore _ Amélie Polachowska et Sarah Auvray
propos
« Quand je lis Un tramway nommé Désir, je pense aux taudis minables dans lesquels j’ai trainé, je pense à la démarche dansante de certaines femmes après un cognac, je pense à toutes ces bouteilles coincées entre deux coussins, je pense également à mes histoires d’Amour, à la beauté passagère d’une caresse. Quand je lis Un tramway nommé Désir, je pense à Gena Rowlands et John Cassavetes déchaînés dans le film Love Streams, je pense à Nina perdue dans La Mouette d’Anton Tchekhov, je pense aux antihéros du cinéma de James Gray. Je pense aussi à une étreinte virile, une façon érotique d’aimer, je pense à une maison hantée par la folie, le désir et le spirituel. Quand je pense au Tramway, je vois des amours inassouvies, des amants ivres, des aventures sexuelles débridées, le grand Amour. » Vincent Poirier, metteur en scène
teaser disponible par ici
coproductions _ TMC – scène conventionnée de Coutances, Archipel – scène conventionnée de Granville, ville de Bayeux
partenaires _ ministère de la culture – DRAC de Normandie, conseil régional de Normandie, conseil départemental de la Manche, communauté de communes Coutances Mer et Bocage
Neuf petites filles de Sandrine Roche
création 2017
© Mélina Delaville
mise en scène _ Isabelle Quantin assistée Vincent Poirier
avec _ Sarah Auvray, Delphine Dupin, Stéphanie Noël, Salomée Robard
création lumière _ Olivier Bourguignon
création sonore _ Amélie Polachowska
propos
Elles sont quatre, mais pourraient être neuf. Ou vingt. Ou mille. Elles ont 9, 20, 34, ou 40 ans… Ce sont des filles qui s’inventent des vies et des histoires. Pour exorciser le mal, et pour se promettre que la vie, la vraie, sera mieux que dans nos contes de filles… Peut-on tout accepter pour se faire accepter ? Qui suis-je et comment les autres me voient ? À travers ce « jeu de rôle », mettant au premier plan la cruauté et la perversité de la comédie humaine, les filles parlent d’elles, de leurs places en tant que femme, et de leurs conditions sociales. Nous serons quatre et nous raconterons la vie par la volonté de rester ensemble.
coproductions _ TMC – scène conventionnée de Coutances et L’Archipel, scène conventionnée de Granville
partenaires _ conseil départemental de la Manche, communauté de communes Coutances Mer et Bocage
création collective – jazz sous les pommiers 2016
© Stéphane Barthod
direction artistique _ Nicolas Rivals
arrangements, direction musicale _ Freddy Charlou
interprètes _ Sarah Auvray, Vincent Poirier, Nicolas Rivals
trompette _ Airelle Besson ou Pierre Millet
guitare _ Freddy Charlou
contrebasse _ Christophe Lefèvre
propos
Au centre de tout : l’oeuvre de Vian (une toute petite partie). Dans la salle : des tables, des chaises, une ambiance de cabaret, musicale, festive, irrévérencieuse (un peu), peu sérieuse (vraiment très peu). Sur scène : une guitare manouche (en)jouée, une comédienne chanteuse, deux comédiens, tout ce monde-là surveillé par un contrebassiste. Et des chansons. Au nombre de quinze, elles ont la colonne vertébrale de notre cabaret. Le programme composé repose sur une alternance de standards incontournables du grand Boris et de chansons moins célèbres, inconnues ou oubliées, mais aussi des textes, des poèmes et des chroniques (de jazz) tous écrits par Boris Vian. Boris Vian donc ! Boris Vian écrivain, jazzman, ingénieur, trompettiste, chroniqueur et poète. Fou de la vie. Mais aussi ses doutes, ses ombres, ses paradoxes et sa peur de mourir. La mise en scène de notre spectacle essaie de suivre cet homme dans les méandres haletants de sa propre vie et dans ceux d’une époque chaotique à laquelle la nôtre ressemble étrangement parfois. Un homme qui a toujours refusé les stéréotypes, les attitudes dictées par l’extérieur, le mensonge et la bêtise. Un homme dont on mesure l’étonnante modernité. L’oeuvre de Vian est une mine pour ainsi dire, une mine rejouissante. C’est une vaste mine de diamants. C’est à une immersion dans cette mine-là que vous êtes conviés.
coproduction _ TMC – scène conventionnée de Coutances
partenaires _ festival Jazz Sous Les Pommiers, conseil départemental de la Manche, communauté de communes Coutances Mer et Bocage
Simone (en veille) d’Isabelle Quantin et Camille Regnault
création 2015
© Francis Bellamy
mise en scène _ Isabelle Quantin et Camille Regnault
avec _ Isabelle Quantin et Camille Regnault
composition et interprétation musicale _ Garz
propos
Où étais-tu le 17 janvier 1975 ? Et le 17 janvier 2015 ?
40 ans, l’âge de … ?
Et si je te dis que Simone veille, qu’est ce que ça te raconte ?
Avoir des enfants ou ne pas en avoir, telle est la question ?
Qu’est-ce qui est bien ou pas bien dans le fait d’être une femme ?
Parles-nous d’une femme que tu trouves admirable.
Quelle Simone es-tu ?
En répondant à ces questions, 36 personnes nous ont parlé d’elles, de leur(s) choix de vie, de leur(s) liberté(s) et de leur regard sur la femme d’hier et d’aujourd’hui. Ces témoignages ont permis l’écriture de la conférence-spectacle : Simone (en veille). Sur scène, deux comédiennes et un chanteur-compositeur pour incarner ces paroles et laisser la place à un montage-vidéo des témoignages.
coproduction _ festival Chauffer Dans La Noirceur
avec les soutiens du Conseil Départemental de la Manche et de la communauté de communes Coutances Mer et Bocage
L’Empereur, c’est moi ! de Hugo Horiot
création 2015
mise en scène _ Vincent Poirier assisté Camille Regnault
avec _ Hugo Horiot et Clémence Colin
adaptation et dramaturgie _ Nicolas Rivals
scénographie _ Charles Altorffer
construction _ Mathieu Delangle
costumes _ Annaig Le Cann
création lumière _ Olivier Bourguignon
création sonore _ Amélie Polachowska
création vidéo _ Sacha Wolff
« Quand je rêve, je vois une image, je bloque cette image et j’entre dans mon rêve. Ces images s’entrechoquent, disparaissent et reviennent. J’ai peur qu’elles ne s’échappent. Alors je les dessine. Et elles existent. Dans ma tête, je tâche d’y passer le plus de temps possible, et ça ne plaît pas vraiment aux autres. Je rêve endormi, je rêve éveillé. Je suis un rêveur, comme ils disent. »
propos
Cette pièce est une histoire vraie. C’est l’autoportrait d’un enfant en colère, le récit d’une jeunesse passée dans l’isolement, le combat sans merci d’un jeune garçon avec son double. Hugo a 4 ans : il refuse de parler, il s’appelle Julien, il est fasciné par tout ce qui tourne et conçoit un plan magistral pour revenir dans le ventre de sa mère. Hugo a 6 ans : il enterre Julien et décide de sortir de son isolement : il parle. Hugo a 12 ans : après un ultime combat contre ses camarades, Hugo choisit de vivre, envers et contre tout. Mêlant l’imaginaire aux souvenirs d’un enfant autiste, Hugo raconte sa souffrance d’être différent, son refus de parler, son désir d’être un autre jusqu’à vouloir changer son nom. L’empereur c’est moi ! est une magnifique déclaration d’amour d’un fils à sa mère. C’est une révolte contre l’enfermement et contre l’exclusion, et un implacable miroir de nos préjugés.
coproductions _ Le Trident – scène conventionnée de Cherbourg-Octeville, TMC – scène conventionnée de Coutances, L’Archipel – scène conventionnée de Granville et la ville de Bayeux
partenaires _ ministère de la culture – DRAC de Basse-Normandie, conseil régional de Basse-Normandie, conseil départemental de la Manche, communauté de communes Coutances Mer et Bocage
Les Sources d’Elle
création 2014
conception et mise en scène _ Sarah Auvray assistée de Stéphanie Noël
écriture _ Sarah Auvray
avec _ Sarah Auvray, Walter Dos Santos Loureiro, Vincent Poirier, Marc Marchand
scénographie et décors _ Frédérique Doublet, Frédéric Grandclere
direction musicale _ Walter Dos Santos Loureiro
chorégraphie _ Olivia Cubero
création lumière _ Olivier Bourguignon
costumes _ Lucie Milvoy
régie plateau _ Thierry Bazin
propos
Sur le chemin d’Elle, il y a le vide et l’angoisse d’une ultime nuit. Quand le corps est à bout, au bout… Un incendie met le feu à la maison et Elle peut reconstruire sur des cendres. Sur le chemin d’Elle, il y a toutes ces mémoires, suspendues à son souffle, à ses yeux. Tour à tour silencieuses ou turbulentes, elles jaillissent comme des fantômes et lui parlent d’elle à travers eux : un poète aux étranges vérités, l’ombre d’un homme aux épaules trapues, l’écho d’une voix aux accents de la terre, une femme écorchée, le rire perlé de Poussière… Toutes ces histoires de vies intimes et étranges, tournoyantes dans sa chaire, qui mises bout à bout ramènent la lumière, pour qu’Elle puisse à nouveau dire : « Je suis debout dedans moi ! »
coproduction _ Ville de Bayeux, TMC – scène conventionnée de Coutances
partenaires _ Relais Culturel Régional de Ducey, festival En attendant l’éclaircie (Caen), Espace Jean Vilar (Ifs)
Mythe, l’histoire de Thésée
création collective 2012
conception et mise en scène _ Isabelle Quantin, Nicolas Rivals
écriture _ Nicolas Rivals
avec _ Nathanaël Frérot, Camille Regnault
scénographie _ Benoît Rivals
création lumière _ Pascal Batard
création sonore _ Sarah Auvray
propos
Tout le monde connaît l’histoire de Thésée. Tout le monde sait que c’est Thésée qui tua le Minotaure et ressortit vivant du labyrinthe. Mais avant ? Mais après ? Thésée c’est ce petit garçon qui après avoir grandi sans son père quitte sa mère pour le retrouver. C’est ce petit garçon qui affrontant des créatures féroces et des ennemis implacables deviendra grand, s’attachera à devenir un homme juste d’abord, un grand roi ensuite. Thésée doit s’enfoncer dans le noir et ne pas perdre le fil, il va au devant de ce qui fait peur. Thésée c’est moi et c’est toi, c’est celui qui grandit en traversant les épreuves pour tricoter le fil de son existence, et c’est chacun de ceux qui écoutent le récit ou regardent le spectacle.
partenaire _ L’Archipel – scène conventionnée de Granville
Biberkopf inspiré de Berlin Alexanderplatz d’Alfred Döblin
création 2012
mise en scène _ Vincent Poirier assisté de Nathanaël Frérot
adaptation _ Stéphanie Noël
dramaturgie _ Nicolas Rivals
avec _ Garz, Armelle Gouget, Sylvain Meillan, Vincent Poirier, Isabelle Quantin, Nicolas Rivals, Pascal Sangla
musique originale _ Garz et Sylvain Meillan
scénographie _ Tramber Regard, Charles Altorffer
création lumière _ Charles Altorffer
création vidéo _ Corentin Leconte
création sonore _ Amélie Polachowska
propos
Médecin neurologue, romancier et essayiste dans le Berlin de l’entre deux-guerres, Alfred Döblin peint une société au bord de l’asphyxie, tiraillée par des courants idéologiques qui ne sont alors que les prémices d’un XXème siècle torturé. Son roman Berlin Alexanderplatz suit la trajectoire de Franz Biberkopf, ancien ouvrier, ancien proxénète, ancien détenu, cherchant à reprendre pied dans un Berlin qu’il ne reconnaît plus. L’aventure file dans une ville faite de petits espaces, de projections visuelles et sonores, de personnages qui restent silhouettes ou qui traversent la vie de Biberkopf. Le chemin vers l’honnêteté et la dignité, traversant tumulte et fracas urbain, est âpre pour notre Franz. Jusqu’à la fin de la trajectoire de Franz, insignifiante et grandiose.
coproduction _ TMC – scène conventionnée de Coutances, L’Archipel – scène conventionnée de Granville
partenaires _ Odia Normandie, ministère de la culture – DRAC de Basse-Normandie, conseil régional de Basse-Normandie, conseil départemental de la Manche, ville de Coutances
Jack l’Éventreur de Robert Desnos
création festival jazz sous les pommiers 2010
mise en scène _ Vincent Poirier
avec _ Armelle Gouget, Nicolas Rivals, Sylvain Meillan
saxophone _ Andy Sheppard
musique originale _ Sylvain Meillan
scénographie _ Tramber Regard
création lumière _ Charles Altorffer
création sonore _ Amélie Polachowska
propos
Parue en feuilleton dans le journal Paris-Matinal, l’enquête de Desnos sur Jack l’Éventreur mêle l’humour macabre et la poésie des rues de Londres aux descriptions des crimes du dandy assassin. Lu par Nicolas Rivals, ce texte s’accompagne de deux musiciens et d’une danseuse, témoin sensuel des victimes exclusivement féminines de Jack. Un spectacle intime dans lequel la lumière (ou sa rareté) et les volumes sonores offriront aux spectateurs un rapport étroit avec le texte.
coproduction _ TMC – scène conventionnée de Coutances et festival Jazz Sous Les Pommiers
partenaires _ Odia Normandie, conseil régional de Basse-Normandie, conseil départemental de la Manche, ville de Coutances
Le bal popo
création collective 2009
dramaturgie _ Sarah Auvray, Vincent Poirier, Nicolas Rivals
direction musicale _ Pascal Sangla, Sylvain Meillan
avec _ Sarah Auvray, Armelle Gouget, Grégoire Le Divelec, Sylvain Meillan, Vincent Poirier, Romain Puyuelo, Isabelle Quantin, Nicolas Rivals
direction technique _ Tramber Regard
propos
Le temps d’un après-midi ou d’une soirée, la compagnie Dodeka déménage dans votre ville et investit un théâtre, une salle des fêtes, une cour d’école ou un monument historique (en ruine ou pas !) pour y installer son Bal Populaire et Poétique. Animée par le souffle de la poésie de Hans Arp, Robert Desnos ou Paul Éluard, la compagnie Dodeka sort ses instruments de musique et emmène les spectateurs pendant les 2h30 d’une représentation qui se vit souvent debout. Ici plus que jamais le spectacle s’imprime dans le corps des spectateurs et c’est encore haletant de la danse du tapis qu’ils écoutent un texte de Benjamin Perret.
partenaires _ TMC – scène conventionnée de Coutances, conseil régional de Basse-Normandie, conseil départemental de la Manche, ville de Coutances
Roméo et Juliette de William Shakespeare
création janvier 2009
traduction française de Yves Bonnefoy
mise en scène _ Vincent Poirier assisté de Nicolas Rivals
adaptation _ Nicolas Rivals, Vincent Poirier
avec _ Sarah Auvray, Nadine Darmon, Clément Demoen, Étienne Kimes et Jean-Benoît Poirier (en alternance), Vincent Poirier, Romain Puyuelo, Isabelle Quantin, Nicolas Rivals, Carles Romero-Vidal, Emmanuel Vérité, Clémence Viandier
scénographie _ Tramber Regard
costumes _ Fabrice-Ilia Leroy
création lumière _ Charles Altorffer
création sonore _ Amélie Polachowska
propos
De quoi sont faits ce Roméo et cette Juliette, pour aller au premier baiser s’aimer jusqu’à mourir, croyant et nous paraissant être les victimes totalement innocentes d’une conjuration du hasard, des astres, et de la soumise des hommes ?
coproduction _ TMC – scène conventionnée de Coutances et Comédie de Caen – CDN de Normandie
partenaires _ ministère de la culture – DRAC de Basse-Normandie, conseil régional de Basse-Normandie, conseil départemental de la Manche, ville de Coutances
Opérettes
création collective 2007/2008
mise en scène _ Vincent Poirier
dramaturgie _ Nicolas Rivals
avec _ Sarah Auvray, Thierry Jennaud, Simon Kastelnik, Sylvain Meillan, Nicolas Rivals et Pascal Sangla
scénographie, costumes et lumière _ Charles Altorffer, Tramber Regard
propos
Au départ, il y a l’envie de revisiter un genre que la plupart des comédiens de la compagnie Dodeka connait. Nous tenions à rester dans le cadre d’une petite forme, une création qui pourrait se promener de théâtres en salles polyvalentes, de places de marchés en lieux de plein air, pour aller à la rencontre de notre nouveau public : la Manche, la Basse-Normandie. Il ne nous restait qu’une solution : une création musicale. Une opérette à nous, qui pourrait devenir la vôtre.
coproduction _ TMC – scène conventionnée de Coutances et Espace Puzzle – Caen
partenaires _ conseil départemental de la Manche, Villes en Scène, ville de Coutances
Le Frigo de Copi
création 2006
mise en scène _ Vincent Poirier assisté d’Éva Peysson
avec _ Carles Romero-Vidal
création marionnette _ Marie-Charlotte Biais
scénographie _ Pauline Biais
construction décor _ Nawak & Ventilo
création lumière et son _ Charles Altorffer
maquillage _ Nathalie Manod
propos
L, ancien mannequin et prétendument dédié à l’écriture de ses mémoires, retrouve au milieu de son salon un frigo, cadeau d’anniversaire de sa mère. La présence provocatrice de cet appareil sera un déclencheur. L rentrera dans un tourbillon kaléidoscopique qui, avec l’ombre de la mort qui rôde, deviendra frénétique. L jouera à tour de rôle sa propre intrigue à travers ses fantômes et les limites de sa vie ordinaire commenceront à s’élargir. Un tourbillon sous un air de folie, de fantasmes érotiques où tout éclate dans une confusion pleine de mélancolie.
coréalisation _ Confluence
coproduction _ TMC – scène conventionnée de Coutances
partenaires _ ministère de la culture – DRAC de Basse-Normandie, conseil régional de Basse-Normandie, conseil départemental de la Manche, ville de Coutances
Sugar d’Éric Sarner
création 2004/2005
mise en scène _ Vincent Poirier
avec _ Jean-Benoît Poirier
scénographie et lumière _ Charles Altorffer
musique _ Syl-20 Robert (Ambusquad)
assistants _ Sarah Auvray, Carlès Romero-Vidal
propos
Le projet d’un boxeur et d’un metteur en scène. Le projet de deux frères aux frontières de la boxe, du théâtre, du jazz et de la poésie… La rencontre avec un auteur, une nouvelle écriture, une construction musicale passionnante. Sugar, épopée pugiliste signée Éric Sarner, qui redonne naissance à des tranches de vie qui se croisent, s’entrecroisent. Une grande déclaration d’amour au monde de la boxe et à sa figure la plus emblématique : Sugar Ray Robinson.
partenaires _ TMC – scène conventionnée de Coutances, conseil départemental de la Manche, ville de Coutances
Titus Andronicus de Williams Shakespeare
création janvier 2003
mise en scène _ Vincent Poirier assisté de Jean-Olivier Mercier
dramaturgie _ Robert Angebaud
adaptation _ Nicolas Rivals et Robert Angebaud
avec _ Sarah Auvray, Cyrille Jocelyn, Étienne Kimes, Olivier Le Divelec, Nicolas Melocco, Jean-Olivier Mercier, Romain Puyuelo, Nicolas Rivals, Carles Romero-Vidal et Murielle Texier
direction technique _ Thomas Turpin
scénographie _ Trambert Jolivet
costumes _ Christelle Barré
création lumière _ Samuel Dosière
création sonore _ Damien Sorentino
propos
Titus Andronicus c’est l’histoire du sang qui coule, c’est une plaie béante qui se répand. Titus Andronicus c’est l’accession au pouvoir, à tout prix à toute vie. On assiste alors au grand marchandage de la chair comme unique monnaie d’échange. L’acte amoureux se trouve anéanti par l’envie et le besoin bestial. La femme ne devient plus qu’un objet de fornication, de manipulation politique. Tous les personnages se manipulent, se déchiquètent, s’entretuent. Et chacun s’entasse aux portes de l’enfer !
coproduction _ théâtre de Lisieux
partenaires _ ministère de la culture – DRAC de Basse-Normandie, conseil régional de Basse-Normandie, conseil départemental du Calvados
Feu la mère de madame + On purge bébé de Georges Feydeau
création 2002/2003
mise en scène _ Nicolas Rivals
avec _ Rodolphe Dekowski, Armelle Goujet, Olivia Le Divelec, Vincent Poirier
propos
Ce que racontent Feu la mère de madame et On purge bébé, c’est la vie de couple. Sa quotidienneté, son enfer. Car chez Feydeau la vie de couple n’est qu’un enfer. Lucien et Yvonne comme Bastien et Julie par égoïsme peut-être, par paresse sûrement sont dans l’impossibilité de se supporter. Et ce ne sont pas des gens mauvais, ils ne se détestent même pas. Mais ils ne s’aperçoivent pas des énormités qu’ils disent. Il y a dans les pièces de Feydeau de la tragédie. Lucien, Yvonne, Joseph et Annette vivent des tragédies aussi importantes que ce que peuvent vivre Dona Sol ou Titus Andronicus. Après, c’est le regard de Feydeau, son écriture, son sens du dialogue, du rythme, qui font que cela porte souvent à hurler de rire. Mais ce qui fait hurler de rire, c’est la même chose que ce qui fait pleurer dans Hernani.
coréalisation _ compagnie Dodeka et espace Puzzle (Caen)
Le Petit Vertige de Robert Angebaud
création 2000/2001
mise en scène _ Vincent Poirier assisté de Charles Altorffer
avec _ Sarah Auvray, Nicolas Rivals, Carlès Romero-Vidal, Romain Puyuelo, Étienne Kimes, Olivia Le Divelec, Myriam Filali, Vincent Poirier ou Richard Grolleau
musiciens _ Sylvain Robert et Mysta D
scénographie _ Tramber Regard, Thomas Turpin
régie plateau _ Jean-Benoît Poirier, Thomas Rivals
lumière _ Jean-Yves Bouchicot
propos
Libre adaptation de l’unique roman de Jean Meckert, Les Coups. L’histoire banale de Felix qui ne parvient pas à s’exprimer avec les mots. Il remplace donc le langage par les coups. Sa compagne en est la victime. Vincent Poirier s’empare de l’histoire en l’adaptant à la vie d’un quartier d’Hérouville-Saint-Clair aujourd’hui disparu : la place du Petit Vertige.
coproduction _ Espace Jean Vilar (Ifs)
partenaire _ Centre Dramatique National de Caen
Hernani de Victor Hugo
création 1998
mise en scène _ Vincent Poirier assisté d’Olivia Le Divelec
avec _ Florent Ferrier, Gemma Guilemany, Yves Lecaignec, Olivia Le Divelec, Vincent Poirier, Romain Puyelo, Nicolas Rivals, Carles Romero-Vidal
scénographie _ Tramber Regard, Thomas Turpin
lumière _ Stéphane Alzire, Thomas Turpin
musique _ Sylvain Robert
marionnettes _ Céline Larvor, Alexandre Picard
propos
Hernani est un jeune bandit qui s’obstine à percuter les murs sans jamais les contourner, pris au piège de son amour pour la jeune dona Sol promise à son vieil oncle et désirée par un jeune roi en quête d’un empire. Une histoire de mélange des classes et des générations pour un affrontement à mort. Hernani est un drame en cinq actes écrit par Victor Hugo à l’âge de vingt-sept ans, et en deux semaines. Comme si alors, il y avait eu urgence pour le poète à écrire l’histoire tragique d’un jeune couple en quête de liberté. Ce texte, détruisant les structures et les conventions de la langue classique pour une histoire d’amour, est avant tout une explosion de liberté, sociale, syntaxique et artistique. Dès sa conception, Hernani fut un combat, une révolution, que toute la jeunesse littéraire de l’époque a soutenu comme un manifeste, avec pour devise « tolérance et liberté ».